Master-Class avec le réalisateur Olivier Assayas

Le jeudi 7 mars de 9h45 à 11h15, Salle Sauvageot du CIEF, H-1088 Budapest, Múzeum krt. 4/F

 

PROJECTION DE FILM LE 26 FÉVRIER

SUIVIE D’UNE MASTER-CLASS AVEC LE RÉALISATEUR LE 7 MARS


 

Master-Class questions-réponses avec le réalisateur le jeudi 7 mars de 9h45 à 11h15

 

Pré-inscription au secrétariat au secrétariat du CIEF (cief@btk.elte.hu)

 

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Après avoir réalisé quelques courts métrages et avoir collaboré au scénario de Passage Secret de Laurent Perrin et de Rendez-vous d'André Téchiné, il fait ses débuts en 1986 avec Désordre qui se fait remarquer par la critique. Dans ses premiers films, il aborde l'univers du rock et de la jeunesse. Cinéaste générationnel, il s'impose comme l'un des héritiers de la Nouvelle Vague, à la fois libre et distancié. Il faut néanmoins attendre Irma Vep en 1996 pour qu'il obtienne une reconnaissance du public, avec un film savamment hybride, qui mélange hommage à Louis Feuillade (Irma Vep, anagramme de « vampire », est le nom d'une des héroïnes du maître du muet), au cinéma de la Nouvelle Vague, et au cinéma de Hong Kong, dont est issue l'actrice Maggie Cheung.

 

Après un hommage au réalisateur taiwanais Hou Hsiao-hsien, il réalise Fin août, début septembre avec François Cluzet, à l'écoute d'une génération, dans la mouvance d'Arnaud Desplechin.

 

Assayas se lance alors dans un ambitieux projet : adapter Les Destinées sentimentales, l'ample roman de Jacques Chardonne, écrivain cher à Truffaut, décrivant la saga d'une famille protestante dans le monde de la porcelaine. Il en tire un film de trois heures, aux trois parties nettement marquées par leurs styles respectifs, servies par Emmanuelle Béart et Charles Berling dans les rôles principaux, au romantisme paradoxalement dénué de sentimentalité. La densité du propos et l'intensité de l'interprétation sont magnifiés par une mise en scène qui évite les écueils de la reconstitution historique.

 

Dans Demonlover, Assayas pousse plus loin son propos : un sujet éminemment d'actualité (les rivalités personnelles et d'entreprises autour des marchés naissants de l'Internet), un total cynisme des comportements, et une virtuosité de la caméra et du montage, parfaitement en phase avec son thème. À l'analyse, le film est un des objets les plus intéressants produits par le cinéma français depuis longtemps, mais son traitement tient à l'écart le public.

 

En 2003, Assayas tourne à nouveau avec Maggie Cheung pour Clean. Elle y interprète une chanteuse toxicomane, qui tente de s'en sortir pour retrouver sa dignité et la garde de son enfant.

 

En 2008, il réalise la mise en image du ballet Eldorado du chorégraphe français de danse contemporaine Angelin Preljocaj et de la rencontre et du travail de ce dernier avec Karlheinz Stockhausen avant sa mort en décembre 2007.

 

En 2010, Assayas présente Carlos, vaste fresque consacrée au parcours du terroriste d'origine vénézuélienne Illich Ramirez Sanchez. Le film produit par Canal + connait deux versions, une de 5 h 30 et l'autre de 3 h. En France, seule cette dernière est distribuée en salle, mais la version longue a été projetée au Festival de Cannes 2010. L'interprétation du rôle titre vaut à Edgar Ramirez le César du meilleur jeune espoir masculin.

 

En 2011, il est membre du jury des longs métrages présidé par Robert De Niro lors du Festival de Cannes.

En 2012, il réalise Après mai, un film sur une bande de lycéens vivant en banlieue parisienne en 1971, confrontés aux problèmes de l'après-mai 68. Le film est présenté à la Mostra de Venise en septembre 2012. Il y reçoit le prix du meilleur scénario. La même année, le festival Paris Cinéma lui consacre une rétrospective.

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