Ágnes JÓZSEF

Ágnes JÓZSEF, Parallèlismes sctructuraux et thématiques entre Jehan de Saintré et Le Paradis de la reine Sibylle, œuvres d’Antoine de la Sale > 309

 

En étudiant Jehan de Saintré d’Antoine de la Sale1, les chercheurs ont

déjà exposé de nombreuses idées concernant le genre et la structure du récit. En

général, on est plus ou moins d’accord sur le fait qu’il s’agit d’un roman, mais

si l’on veut préciser quelle sorte de roman, les opinions divergent alors

fortement. Roman chevaleresque, biographique, pédagogique ou bien roman

d’amour, d’apprentissage ou de moeurs ? Chaque réponse peut bien être

défendue par de bons arguments, mais aucune ne se concentre sur un seul des

aspects du récit et aucune ne couvre l’oeuvre entière dans sa complexité.

En étudiant la structure et le genre de Saintré, Élisabeth Gaucher le

qualifie d’« oeuvre bipolaire », amalgame de deux nouvelles symétriques

intégrées « dans l’unité d’un roman ». Certes, plus loin elle ne précise pas le

genre, elle se contente de dire roman, mais son analyse de structure embrasse

l’oeuvre dans sa totalité. Nous trouvons intéressant et heureux de concevoir

l’oeuvre comme l’unité de deux nouvelles et d’en démontrer la « structure

contrapuntique ».

É. Gaucher dessine la structure de l’oeuvre par un schéma5 qui contient

une nouvelle courtoise et une nouvelle bourgeoise. La nouvelle courtoise

couvre la première partie du récit, du début jusqu’au départ de Belle Cousine à

la campagne.

 

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