Zsuzsa SIMONFFY

Zsuzsa SIMONFFY, L’implicite en termes de champs topiques> 57

 

Introduction

Dans notre contribution, nous nous proposerons de poser quelques jalons

théoriques à la réflexion sur la notion d’implicite. Nous nous bornerons à

envisager la manière dont le phénomène qu’il recouvre peut être attaché à une

théorie sémantique dans le cadre de laquelle s’inscrivent nos pratiques

d’analyses discursives et lexicales.

La variété de termes

La plupart des linguistes sont d’accord avec l’idée selon laquelle une

affirmation peut en cacher bien d’autres, ce qui conduit à faire admettre dans

tout énoncé deux contenus distincts dont l’un se greffe sur l’autre. Ce qui

partage cependant les linguistes, c’est la manière dont ils arrivent à en rendre

compte. La variété des termes proposés pour décrire ce phénomène de greffage

nous conduit de l’implication/implicitation/implicature, en passant par

l’allusion/insinuation, jusqu’au présupposé/présupposition/sous-entendu.

Le traitement de la question de l’implicite, plus qu’une simple question de

terminologie, dépend de la manière dont l’organisation interne des énoncés est

envisagée. Malgré la grande variabilité précédemment signalée, l’organisation

interne est systématiquement représentée en deux parties.

(i-ii) Fondé sur le fonctionnement logique du langage, le premier principe

permet d’attribuer une certaine propriété à un objet, dont la conséquence est de

distinguer deux parties dans la description sous les termes de sujet et prédicat,

et à force d’élargir cette distinction, on obtiendra deux nouveaux termes tels

que relation et argument.

(iii) Fondé sur une approche psychologique, la distinction produira le couple

de termes thème et rhème qui recouvrent réciproquement ce dont parle le

locuteur et l’information qu’il entend apporter.

 

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