Zsuzsanna GÉCSEG - Marie-Josèphe GOUESSE

AVANT-PROPOS > 7

Les quatre études qui suivent sont le fruit d’une collaboration scientifique de
deux ans menée dans le cadre du Partenariat Hubert Curien – Balaton. Ce
projet, intitulé « Quelques problèmes contrastifs fondamentaux de la syntaxe du
hongrois et du français », a été réalisé par une équipe de recherche francohongroise
autour de la syntaxe des structures prédicatives des deux langues.
Appartenant à des établissements d’enseignement et de recherche variés, les six
chercheurs de l’équipe (Catherine Fuchs, CNRS/ENS ; Ferenc Kiefer, Institut
de Linguistique de l’Académie des Sciences de Hongrie ; Marie-Josèphe
Gouesse, Université Paris Diderot-Paris 7 ; Zsuzsanna Gécseg, Université de
Szeged ; Péter Balogh, Université Paris 3 CIEH ; Anna Gazdik, Université Paris
Diderot Paris 7 / Université Eötvös Loránd de Budapest) entretiennent pour la
plupart des relations professionnelles de longue date : les dix dernières années
ont vu naître toute une série de publications collectives réalisées par les
membres de l’équipe dans le domaine de la syntaxe contrastive.
Les membres de l‘équipe ont présenté les résultats de leurs recherches
menées dans le cadre du Partenariat Hubert Curien – Balaton lors de deux
Journées Contrastives tenues en avril 2011 à l’Université de Szeged et en
novembre 2011 à l’Institut Hongrois de Paris. Leurs exposés constituent la base
des quatre études de ce volume.
L’intérêt du présent travail tient au fait que les relations de prédication
observées au sein de la phrase se caractérisent par un certain nombre de
propriétés liées aux différences typologiques qui séparent le hongrois et le
français. Si ces propriétés s’expliquent par la richesse morphologique du
hongrois d’un côté et par la pauvreté de la flexion française de l’autre, ou par la
nature variée des règles gouvernant l’ordre des mots dans les deux langues, la
distance typologique entre le hongrois et le français permet aussi d’observer des
similitudes frappantes qui se fondent sur des principes supposés universels.
Aussi avions-nous l’objectif de dégager ce « tronc commun » des deux codes à
travers l’analyse de leurs spécificités.
Pour nos analyses, nous avons choisi quatre domaines de la syntaxe,
fortement éloignés les uns des autres, mais chacun relevant de la notion de
prédication.

 

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