Anna BOBIŃSKA

En tant que phénomène social complexe, chaque événement sportif, y compris un match de football, implique l’enchevêtrement de plusieurs cadres dans lesquels se déroulent les activités d’un individu ou d’un groupe et par lesquels ceux-ci s’expriment. Conséquemment, l’examen de l’ensemble des éléments imbriqués dans une même pratique ou manifestation collective permet de mieux cerner la dynamique interne qui les structure. Le premier cadre renvoie à la dimension purement ludique, ce qui fait d’un match de football une activité de loisir, un divertissement par l'intermédiaire duquel on cherche à produire sur le spectateur un certain effet visuel ou émotionnel. Outre cet aspect proprement spectaculaire, le cadre ludique rend possible l’identification à la collectivité qui s’opère « sans risques de changements ou de conséquences aussi bien individuelles que sociales » (Piette, 2005 : 44). Les participants au spectacle/match, aussi bien les joueurs que le public, se rendent compte des rôles que cette situation leur impose (encourager son équipe, déstabiliser l’adversaire, le ridiculiser, etc.) et les acceptent.

 

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