Laurentiu BALA

L’histoire de la masturbation se perd dans la nuit des temps. On sait, cependant, que Diogène et ses disciples s’y livraient en public dans Athènes. Au Moyen Age, les ouvrages pénitentiels consacraient vingt-deux chapitres à ce sujet, distinguant la masturbation chez les laïcs de celle des prêtres. Un moine se masturbant dans une église était puni de trente jours de jeune, un évêque de cinquante. Peines légères, certes, mais parce que l’acte est solitaire. (Love, 2000)

La masturbation fut, durant les siècles suivants, considérée comme un palliatif au manque de rapports sexuels. La prohibition maniaque de cette « mauvaise habitude » date cependant du début du xviiie siècle. On croyait alors qu’elle provoquait d’effroyables maladies. Il semble que le premier ouvrage à condamner cette pratique date de 1715 : Onania: or, the heinous sin of self-pollution…, bouquin anonyme attribué pourtant à un théologien hollandais, Balthazar Bekker.

 

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