Máté KOVÁCS

Du point de vue sportif, l’année 2014 s’est déroulée sous le signe de la Coupe du monde de football. Curieux sport que ce football : des plus jeunes aux plus âgés, amateurs et supporters, tout le monde pense s’y connaître, voire même pouvoir apporter des jugements et partager son avis sur tout ce qui se rapporte au jeu, par exemple le match, la performance de l’équipe, un footballeur spécifique ou l’activité de l’arbitre, etc. En tant que sport, le football semble être doté d’une résonance identitaire et affective particulière, et il se caractérise – peut-être plus que tout autre sport – par l’expression des grandes passions (Faure, Suaud, 1994 : 3). À des moments d’enthousiasme ou de désillusion, chacun peut témoigner de sa passion, son mécontentement ou son désespoir. Ces motivations psychiques donnent parfois lieu à des dérives, c’est ainsi que des notions telles la violence, l’hooliganisme ou le racisme, importantes du point de vue de notre article, sont liées au sport, en particulier au football.

 

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