Olga STEPANOVA

Le langage du sport en général, et celui du football en particulier, devient de plus en plus technique, uniforme grâce aux emprunts anglo-saxons. Comme tout code professionnel il sert à spécialiser le sens des mots, ce qui peut le rendre hermétique pour les non-spécialistes. Le cinéma, qui est très attentif à l’importance croissante du sport-spectacle ainsi que du sport-business, initie le spectateur à son langage spécifique.

La comédie de Fabien Onteniente, Trois zéros, sortie en 2002, commence par un match de football dans une cour de prison. Tibor Kovacs, véritable virtuose du ballon rond, rêve de jouer en équipe de France. Manu, compagnon de cellule, prend Tibor sous sa protection pour en faire un grand joueur. Manu s’offre les conseils d’Alain Colonna, ancienne légende du football international en retraite au Brésil. Les héros sont confrontés au monde du football-business où le président dilettante du PSG, Spizner, s’incline devant les caprices des joueurs transformés en icônes médiatiques par des intermédiaires véreux comme Marbello.

 

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