Soledad LLANO BERINI – Łukasz SZKOPIŃSKI

La faible compréhensibilité constitue sans doute une des difficultés principales de l'argot pour ceux qui ne font pas partie du milieu qui s’en sert. Si l’on ajoute à cela une forte composante culturelle, comme c’est bien le cas de la langue de la tauromachie, l'argot devient un système cryptique qui, sans références et connaissances culturelles appropriées, peut paraître vraiment impénétrable. Par conséquent, il est particulièrement intéressant d’analyser le travail des traducteurs qui, en exerçant leur profession, doivent souvent faire face  au travail acharné qui consiste à trouver la bonne formule pour transférer des unités lexicales hautement spécialisées d'une langue à l’autre. Dans cette étude, nous analysons la traduction française du roman Sangre y arena de Vicente Blasco Ibáñez et, à travers des exemples des deux éditions, nous essayons de donner un aperçu des différentes techniques utilisées par le traducteur dans la traduction de l’argot de la tauromachie espagnole ainsi que de l’argot commun, omniprésents dans la version originale de l’ouvrage.

 

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