Les mouvements de population se font souvent à la recherche de conditions plus favorables, qu’il s’agisse de migration volontaire ou de migration forcée. Dans ce cas, la condition « favorable » se situe dans le corps expulseur, et non dans celui expulsé.
La France au XIXe siècle a pratiqué la migration obligatoire, forçant détenus politiques ou de droit commun à émigrer dans les territoires colonisés. Cette amputation volontaire du corps social français en faveur d’une greffe de population en Nouvelle-Calédonie ou encore en Guyane française s’est pourtant souvent traduite par leur rejet.
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