Le phénomène diasporique arménien et l’étude de son écho dans la littérature nous renvoient inévitablement au Génocide qui jalonna l’avenir non seulement des Arméniens de l’Anatolie mais aussi celui des communautés arméniennes installées en diaspora, déjà établies depuis le XIVe siècle. Cependant celles-ci ne prirent réellement de l’ampleur qu’après le Génocide, précipitant la dispersion des survivants dans le monde entier. Notre analyse traite de l’évolution de l’identité diasporique arménienne à travers l’œuvre de quatre écrivains arméniens issus de trois générations différentes, vivant en diaspora. L’intérêt est porté sur la construction de l’identité diasporique en tenant compte des conséquences du deuil et de l’exil forcé sur la trajectoire identitaire.
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