Florica MATEOC

Jean Portante, écrivain né au Luxembourg de parents immigrants d’origine italienne, a vécu lui-même l’expérience de l’immigration aux côtés des siens. La force de la mémoire l’aide à revivre les épreuves subies par ses ancêtres italiens dans leur départ au Luxembourg dans Mrs. Haroy ou la mémoire de la baleine (Chronique d’une immigration), roman où la veine autobiographique est évidente. La question fondamentale, à savoir comment est perçue l’immigration, se décompose en une série d’interrogations : Qu’est-ce qui déclenche ce phénomène ? Quelles sont les transformations qui se produisent dans la vie des immigrés ? À quel niveau se manifestent-elles et comment ? Le processus de transformation des personnages commence par un moment de crise provoquée par des privations de toute sorte et soutenue par leurs illusions dans un ailleurs lumineux qui correspond à l’Ouest. L’éloignement du pays natal provoque une série d’attitudes subjectives négatives, des transformations au niveau de l’identité, des pertes, des déchirures et des conflits culturels, sans éliminer cependant un brin d’espoir. Nous nous proposons d’analyser toutes ces expériences et de relever leurs particularités afin de créer une représentation originale de l’immigration dans le roman de Jean Portante.

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