István CSEPPENTŐ

Notre étude traite du phénomène de migration et d’intégration dans le contexte historique de la Révolution française qui provoque, dès l’été 1789, une émigration massive (la deuxième en date dans l’histoire de la France moderne, après celle des Protestants, suscitée par la révocation de l’Édit de Nantes en 1685). Le départ, celui des aristocrates d’abord et d’autres opposants au régime ensuite, n’a pas tardé à devenir matière littéraire et sujet privilégié des romans de l’époque. Avec une valeur documentaire égale à celle des mémoires, journaux et correspondances, les œuvres romanesques de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe fournissent des renseignements précieux sur les divers aspects de l’émigration : considérations politiques (quand partir et dans quel pays ?), économiques (perte de fortunes), ou questions d’intégration (difficultés quotidiennes de subsistance, obstacles administratifs, accueil mitigé et souvent hostile). Les romans ont également l’avantage de pouvoir penser ce thème avec un langage propre à la littérature, permettant une lecture métaphorique de l’émigration.

 

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