Karim KHALED

La fuite de l’intelligentsia algérienne vers d’autres pays plus attractifs est déterminée fortement par deux grandes situations socio-anthropologiques, liées systématiquement entre elles ; il s’agit de l’« habitus migratoire », considéré comme une prédisposition d’un système référentiel de l’élite algérienne et de l’hégémonie politique, imposée depuis l’indépendance comme la seule alternative à la société et ses institutions professionnelles. De ce point de vue, la fuite des cerveaux en Algérie est profondément politique, liée systématiquement à des prédispositions migratoires (habitus), élaboré en « imaginaire dormant/en veille », et qui ne tardent pas de surgir, à partir des années 80, après l’effondrement de l’État providence - rentier, en 1986, et ses conséquences sur le déroulement des événements sanglants des années 90 (assassinats et fuite massive d’intellectuels).

 

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