Réka TÓTH

Parmi les multiples acceptions du mot accent, je retiens ici évidemment tout d’abord celle qui s’inscrit dans la logique de nos interrogations concernant les migrations et les intégrations, et que le dictionnaire définit comme « une manière particulière de placer l’accent, et par extension, l’ensemble des traits de prononciation qui s’écartent de la prononciation considérée comme normale et révèlent l’appartenance d’une personne à un pays, une province, un milieu déterminés ». L’accent nous trahit, et met en évidence que nous venons d’une autre langue (mon accent hongrois p. ex.), d’un autre pays ou d’une autre région (l’accent québécois ou l’accent du Midi) ou d’un autre milieu socioculturel (l’accent de banlieue).

 

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