Enikő BAUERNHUBER

La fin du XIXe siècle est une époque où les relations littéraires et artistiques franco-hongroises sont particulièrement riches et multiples. La presse, qui prend un grand essor à la fin du siècle, y contribue également. La majorité des écrivains hongrois et français de cette période sont aussi journalistes et excellent dans les nouveaux genres qui se forment grâce à l’épanouissement du journalisme. Pour éclairer la diversité des relations littéraires franco-hongroises et l’influence du journalisme sur la littérature, notre choix s’est porté sur deux écrivains-journalistes qui sont aussi auteurs de « romans de journaliste » : sur Guy de Maupassant (1850–1893)[1], dont l’œuvre journalistique est moins traitée dans la critique que son œuvre romanesque[2], et sur Sándor Bródy (1863–1924), écrivain hongrois de la fin du XIXe siècle[3], dont l’œuvre est très peu connue du public français[4]. De fait, il s’agit de deux auteurs dont les œuvres, profondément marquées par les rapports entre journalisme et littérature, sont reliées entre elles par de nombreux fils.

 

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