Jean-Pierre GOUDAILLIER

D’après le Trésor de la Langue Française (TLF), dans sa version informatisée (TLFi, atilf.atilf.fr), « La grivèlerie est le fait de ne pas pouvoir s’acquitter de sa note, au café, à l’hôtel, au restaurant » [1] . En Français Contemporain des Cités (FCC) on relève désormais des expressions comme taxi-basket, resto-basket, voire basket-resto en verlan, café-basket, etc. Par de tels termes la langue rend compte de pratiques sociales liées à la grivèlerie. Qu’en est-il dans la littérature contemporaine « issue des cités », les textes de rap, sur les réseaux sociaux, la toile (blogs, chats, etc.) ? Autant de questions auxquelles il convient d’apporter des éléments de réponse, étant donné l’importance prise de nos jours par le phénomène de grivèlerie, appelée aussi filouterie, dans nos sociétés.

 

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