Katalin BALOGH

Katalin BALOGH, Vers l’analyse des appellatifs en français > 21

 

Le point de départ

Dans l’approche communicative, les jeux de rôles constituent un terrain privilégié pour l’apprentissage de la communication. Or, leur exécution peut buter sur des problèmes dûs à l’inexistence ou à la carence de description sociolinguistique de certains phénomènes. Il en est de même des appellatifs. Leur système plus ou moins décrit en linguistique ne trouve aucun écho dans les méthodes de langue, et reste largement inexpliqué aux professeurs dans les guides pédagogiques. Ainsi, il n’est pas rare de voir des apprenants utilisant mal ou à tort des appellatifs quand ils participent à un jeu de rôles.

Le locuteur étranger a du mal à utiliser certains phénomènes linguistiques qui sont liés à la réalité sociale, et donc reposent sur des a priori éventuellement différents d’une culture à l’autre. Les fautes pragmatiques (Thomas, 1984) se divisent en deux sous-catégories : les fautes pragmalinguistiques qui reflètent les mentalités de la langue maternelle, comme par exemple, utiliser le mot « tante » accompagné d’un prénom pour désigner une femme plus âgée pour « traduire » la formule « x néni » en français ; et les fautes sociopragmatiques qui violent les règles socioculturelles de la langue-cible, comme par exemple utiliser un tutoiement à l’encontre d’une personne à qui on devrait dire vous en français.

Les propos qui suivent visent à indiquer les directions dans lesquelles on pourrait continuer à avancer pour mieux réinvestir les résultats dans l’enseignement des langues.

 

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