Réka TÓTH

C’est l’entre-deux des deux états-notions évoqués dans le titre, leur coexistence ou coprésence (dans une proportion non constante), ou plutôt l’hésitation, le va-et-vient entre promesse et terreur qui caractérisent l’univers diégétique de la Trilogie d’Agota Kristof. J’emprunte mon titre à un essai de Derrida, Le monolinguisme de l’autre (1996 : 136). Ces mots se trouvent à l’un des deux points stratégiques de son texte : s’il ne s’agissait pas de Derrida, on pourrait dire qu’ils constituent la conclusion (ou du moins l’une et l’ultime des conclusions) de cet essai poétique et intime où confession et réflexion philosophique s’entremêlent, car ils figurent à la fin de l’épilogue et ils répètent d’une certaine manière le dernier mot du dernier chapitre qui est l’infini (Derrida, 1996 : 130).  Tout compte fait, ce sont des mots de clôture.

 

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