Quelque cinquante ans après l’arrivée des vagues migratoires marocaine et turque dans le Royaume unitaire de Belgique, voilà que des auteurs issus de ces flux, mais de nationalité belge, font l’objet d’une approche critique de leur appartenance à, et intégration dans la vie sociale et culturelle de la Belgique fédérale ; eux qui sont aux prises avec les questions identitaires suscitées par le sentiment d’entre-deux et d’hybridation que les phénomènes de migration et d’inclusion viennent mettre en évidence. La critique littéraire aborde ces phénomènes, relativement récents, sous forme de littératures « migrantes », « beures », ou tout simplement comme sous-catégorie des littératures francophones, interrogeant leur mise en fiction d’un point de vue franco-centré.
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