Emanuela CELOTTO

Emanuela CELOTTO, Albert Camus : portrait de l’intellectuel démocrate engagé contre le totalitarisme. > 19

On peut tracer la genèse de l’engagement antitotalitaire de Camus à partir des années de sa jeunesse passées en Algérie. Son intransigeance face aux régimes absolus commence dans les années 1930, lorsque’il adhère au mouvement antifasciste Amsterdam-Pleyel et décide de se rallier au Parti communiste algérien.
L’engagement communiste de Camus est d’abord un humanisme, puisqu’il répond à l’exigence morale de défendre la justice et l’égalité sociale en faveur des plus faibles, tels que les gens modestes et les Arabes exploités par les colons. Dans ce sens, la fondation du Théâtre du Travail en 1936 répond à son projet ambitieux d’étendre à la culture l’action et l’idéologie du Parti communiste. L’engagement de Camus dans les années 1930 se traduit par l’hostilité aux régimes fascistes, le nazisme et le franquisme, et par sa défense de la liberté et de la démocratie. Comme le souligne justement Oliver Todd, « l’orateur étudie le conflit entre démocraties, fascisme et nazisme, sous-entendant que l’URSS est une démocratie ».

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