Souâd KEDRI, L’imaginaire de la mort dans L’État de siège d’Albert Camus. > 91
En tant que philosophe de l’absurde, Albert Camus n’a pas hésité à réfléchir dans ses manifestations journalistiques, littéraires et philosophiques sur les séquelles traumatiques, conséquences des idéologies des deux mouvements politiques totalitaires nés en Europe pendant les deux guerres mondiales. Ces dits régimes ont mené un système politique qui n’a engendré que la destruction et l’anéantissement des valeurs humaines, représentés par la révolte, la violence, l’aliénation, le sentiment de honte et la mort. Ces motifs ont fertilisé davantage l’engagement d’Albert Camus et sont devenus les mots-clés de sa création littéraire et philosophique.
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