Gabriella KÖRÖMI

Gabriella KÖRÖMI, La femme « à croquer ». Quelques remarques sur la traduction du lexique gastronomique dans les contes de Guy de Maupassant > 165

Grâce à la magie des mots et au caractère sensuel des plaisirs culinaires, le lexique gastronomique semble être particulièrement apte à fournir des métaphores grivoises, voire érotiques. Rien d’étonnant à ce que Guy de Maupassant, grand gourmet et grand coureur de jupons, ait découvert les possibilités cachées dans le mariage des mots et des mets. Nous pouvons ici à bon droit reprendre la constatation de Marie-Claire Bancquart : « Le désir du corps s’exprime chez lui aussi naturellement que la faim qui est d’ailleurs une de ses figures ». (Bancquart, 1994 : 795)

 

Dans la présente étude, nous n’examinerons que les termes gastronomiques liés aux femmes dans les récits brefs de l’écrivain. D’une part, nous nous proposons d’étudier les extraits qui sont à cet égard exemplaires comme illustration des obstacles auxquels sont confrontés les traducteurs. D’autre part, nous avons l’intention de présenter quelques réflexions sur la pertinence de la traduction hongroise de ces textes dont certains sont considérés comme des chefs-d’oeuvre du genre. Vu la quantité considérable de tels passages, la sélection se révèle vraiment difficile et arbitraire.

 

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